Nico et ses amis font du bon rock

L’Éclaireur-Progrès/ Beauce Nouvelle, 9 janvier 2019

(JL) Le premier album de Nicolas Roy ne réinvente pas le rock, mais c’est du beau travail, qui ne manquera pas de plaire aux amateurs de la région.

Nicolas, alias «Nico», nous a récemment rendu visite pour nous parler de la cassette qu’il vient de lancer. Produite à 500 exemplaires (studio La Sphère), elle a pris le nom de la chanson Destinée, qui a connu un certain succès à la radio locale. Nico en avait fait un démo, il y a deux ans.

Plus rock que Noir Silence

Quand on lui demande de décrire sa musique, il parle d’un style «un peu plus rock que Noir Silence». C’est aussi ce que nous avons constaté à l’audition de l’album. La plupart des pièces font place à des solos de guitare endiablés, qui sont exécutés de main de maître par Donald Loignon.

Nicolas, qui fait de la musique depuis un certain temps dans la région, a en effet su mettre à profit ses contacts pour produire un album de qualité. En plus de Loignon, ses musiciens en studio ont été Stéphane Rancourt (batterie) et Dannick Gagnon (basse). Sa liste de collaborateurs compte des noms comme Éric Maheu (tracks de basse pour certaines chansons) et Sonya Bilodeau. Nicolas, en plus d’être l’auteur-compositeur de toutes les chansons, les interprète avec fougue, et s’accompagne à la guitare.

Expériences de vie

Les paroles de ses chansons sont fournies avec la cassette. Elles portent sur «ce qui m’est arrivé à moi, mes expériences de vie», indique-t-il.

C’est particulièrement évident dans des chansons comme Hypocrite et Si tu savais, ou encore Big torch et Maudit drogué, qui révèlent (comme la pochette de l’album) un petit côté provocateur. Plusieurs des pièces sont par contre une réflexion de ce jeune homme de 26 ans sur la vie et le monde (Destinée, Paradis, Perdu dans la ville, Angoisse).

L’album est disponible chez les disquaires de Saint-Georges. Nico entend présenter les pièces de son album à quelques reprises dans les bars en 1999. «C’est là que je vais avoir l’heure juste de la part du public», estime-t-il.